Le 30 mars 1905 l’Association des Intérêts de Plainpalais forme une commission afin de créer une colonie de vacances. Il y aura 29 colons, répartis dans 15 familles de La Rippe, la durée est de 25 jours, les dépenses 1035.45 frs soit 1.85 par jour.
En 1906 la colonie constitue une société des colonies de vacances avec un comité de 15 membres, adopte les statuts et devient indépendante de l’Association des Intérêts de Plainpalais,
En 1908 la colonie de Plainpalais adopte les statuts de la Fédération des Colonies de Vacances du canton de Genève et en devient membre.
1909 le Conseil administratif de Plainpalais achète un terrain de 2 hectares, 12 ares aux Plattets au-dessus de Bassins, canton de Vaud. Le conseil municipal vote un crédit de 30 000 Fr, la commune fait construire un bâtiment dont la colonie sera locataire, la construction est achevée pour le séjour 1910. Des fonds sont recherchés pour équiper les locaux.
Le premier départ aux Plattets a lieu le 20 juillet 1910 pour 38 jours et 81 colons. Dépense 2845 Fr, 1.06/jour.
1912 divers incidents conduisent le comité à avancer la date des inscriptions des colons, il organise une enquête plus approfondie, interdit les visites des parents à la colonie, établit un règlement. Création de fiches médicales et administratives.
Premier rapport médical établi par le médecin de la colonie en 1913. En 1914 le département de l’instruction publique donne 100 pèlerines.
1915 au regard du déficit une participation sera demandée aux parents.
En 1917, les dépenses augmentent, la guerre n’est pas étrangère aux difficultés financières de la société, la santé des enfants se dégrade et les besoins de place dans les colonies se font sentir
En 1918 2 médecins rejoignent le comité et forment, avec un 3ème membre, une commission médicale chargée de la visite médicale. Les séjours seront désormais de 50 jours. En 1919 la montée des colons se fait en bateau et en train
Un don de lits de la commune de Plainpalais, en 1921, permet d’agrandir les capacités de la colonie, le manque d’eau se fait sentir, comme en 1923. La galerie et les escaliers en bois sont remplacés par une rampe en béton.
Enfin l’eau arrive en 1924 car la commune de Plainpalais fait construire un réservoir de 20000 litres au Jubillet. Une chambre supplémentaire et une salle de bain sont ajoutées à l’infirmerie, une terrasse solarium en béton est aménagée, des lavabos en béton remplacent les auges en bois, la cuisine est dotée d’une réserve d’eau chaude, les WC sont modernisés. Le terre-plein est macadamisé et la cave agrandie. Les matelas sont changés et des mesures sont prises contre l’incendie.
Les 20 ans de la colonie sont fêtés en 1925 avec diplômes d’honneur et médailles.
En 1926, les statuts prévoient un comité de 11 membres. Année sèche pour 1928, le réservoir est à sec, le conseil administratif de Plainpalais fait monter à 2 reprises l’arroseuse municipale, la réfection de la canalisation donne de bons résultats.
L’annexe de la maison du gardien est transformée en 1930, pour la création d’un dortoir pour une quinzaine d’enfants. La lumière électrique est installée, les égouts prolongés. Une nouvelle parcelle est acquise par la municipalité de Plainpalais où sera construit le chalet offert par monsieur Casai, maire de la commune.
En 1931, la colonie atteint une de ses plus grandes participations avec 160 colons. La mairie de Plainpalais fait construire un grand préau couvert, la cuisine est agrandie et dotée d’un grand fourneau, le comité aura un économat. Du fait de la fusion des communes suburbaines, la ville de Genève gérera dorénavant la colonie.
En 1933 la ville de Genève, nouvelle propriétaire des bâtiments, installe des casiers pour les affaires de toilette, crée une buanderie, fait goudronner des chemins d’accès et diverses améliorations montrant ainsi, dès le début, la ville son attachement à la colonie.
L’année suivante, en 1934, l’état de Genève supprime les subventions aux colonies, la ville de Genève maintient son l’appui financier. Nouvelle pénurie d’eau, 1 nouveau réservoir de 35000 litres est construit par la municipalité de Genève.
1936, organisation d’une loterie d’entraide et du festival au profit des cuisines scolaires, la crèche et la colonie, une écurie est créée sous le hangar, 1 auvent est posé devant la cuisine, des WC turcs installés pour un entretien plus facile.
Une visite des parents est organisée. 162 colons participent au séjour, un record ! Par mesure d’économie on maintient le nombre de surveillants à 5 au lieu de 6
En 1938, la ville de Genève, avec l’accord de la municipalité de Bassin, fait construire une station de pompage pour en finir avec la pénurie d’eau. La montée des enfants, pour la première fois se fait en car.
1940, c’est la guerre, Bassins est déclaré zone militaire, les locaux ne peuvent être utilisés. La colonie organise une garderie à la grande Boissière, dans les locaux de l’Ecole Internationale, avec 154 enfants pendant les 50 jours.
Après la réparation des matelas mis à mal par l’armée, le séjour 1941 s’organise à nouveau aux Plattets. Un jardin potager est créé pour compenser les difficultés de ravitaillement. Grande amélioration pour le séjour 1942, la cuisine est équipée d’une chambre froide, la montée se fait en train. Au niveau de l’hygiène, 1 cumulus de 800 l et la construction de 8 douches sont prêts pour le séjour 1943, la cuisine est dotée d’une nouvelle chaudière. Les rationnements touchent la colonie et les demandes de tickets pour le pain sont faites auprès de la population afin d’augmenter les rations journalières.
En 1945, grâce au don de Pro-Juventute, deux douches et un vestiaire fermé sont ajoutées. L’installation du téléphone change la vie de la colonie. Un WC et un poste d’eau sont installés en 1946, dans le petit dortoir, pour éviter les sorties nocturnes. La dépense par enfant a augmenté de 281 % entre 1939 et 1946.
L’ancien hangar est transformé en salle de jeu utilisable dès le séjour 1947 et pour la première fois, 2 séances de cinéma sont organisées dans cette salle. Un barème est institué pour la participation financière des parents. La montée des grands se fait en train, et pour la première fois des automobilistes bénévoles montent les plus petits. Les frais de transport des colons deviennent une charge trop importante et en 1949, un appel est lancé aux commerçants.
Automobilistes et bénévoles, c’est alors une caravane de voitures qui sillonne les routes pour les Plattets et qui redescend à la fin du séjour.
En 1950, la création de WC et de lavabos dans les dortoirs est à l’étude, pour répondre à une demande des services de prévoyance sociale du canton de Vaud.
La visite des installations, en 1951, par les services vaudois limite dorénavant le nombre des colons à 125.
En 1952, un auvent est installé devant la cuisine ainsi que des lavabos devant les vestiaires. Pour la première fois, le rapport annuel évoque une séance de cinéma, au profit de la colonie, à l’ApoIIo, avec le film « Pinocchio ».
À la suite de démarches auprès des autorités vaudoises, le nombre autorisé passe, en 1953, à 141 colons. 136 colons seront admis en rapport au nombre de lits.
Pour la première fois en 1955, outre les 36 automobilistes bénévoles montant les enfants, il est mentionné la montée des trousseaux par un camion de la Voirie de la ville de Genève et l’utilisation de la radio pour le réveil des colons.
En 1956, les inscriptions, les visites médicales, le départ et le retour, grâce au Conseil Administratif, peuvent enfin tous se passer à l’école de la Cluse où la colonie a son local. Une journée d’inscription est aussi organisée à l’école du Mail. L’installation radio comprend maintenant un haut-parleur par chambre.
Grâce à la coopération des autorités de la Ville de Genève et de Bassins, des nouveaux réservoirs d’eau sont construits inaugurés en août 1957. Une commission des travaux est formée pour s’attaquer à une lourde tâche : la reconstruction, par étapes, de nouveaux bâtiments. C’est en 1958 qu’est créé Ia « Bibliothèque » des Plattets afin d’inciter les enfants à lire plus de textes et moins de bandes dessinées. L’année est chaude, une vingtaine de fois pendant le séjour « l’hydrante » a été utilisée pour rafraîchir les enfants.
1959 : Un réfectoire rutilant, au-dessus, des chambres pour le personnel, une cuisine équipée, infirmerie et dortoir des petits rénovés. La Ville de Genève a financé, notre commission a réalisé les travaux.
En 1961, une petite cabine insonorisée pour le téléphone est installée. Le groupe des anciens colons prend comme nom « les mordus » et adopte des statuts. La commission des travaux prépare le projet du premier bâtiment des lits.
Le bâtiment des filles, dans sa version actuelle, est utilisable en 1963. Des escaliers provisoires extérieurs sont réalisés à la demande des services de sécurité. Les garçons sont installés au premier étage de l’ancien bâtiment, le rez-de-chaussée servira de salle de jeux.
En 1964, les escaliers extérieurs sont remplacés par des systèmes dit Stop-chutes ». Une première, en 1965, la colonie reçoit accueille 19 enfants Infirmes Moteurs Cérébraux.
Printemps 1966, le bâtiment des garçons, avec deux locaux de douches, une grande buanderie, est achevé. C’est dorénavant 128 places dont dispose la colonie.
En 1968, les services de la jeunesse exigent des éclairages de secours dans les bâtiments.
Fait marquant pour l’année 1970, une femme entre au comité comme secrétaire.
L’ancienne écurie est transformée et agrandit l’atelier. Le plafond de la salle de jeu est refait, l’entrée du réfectoire revue.
Le rapport annuel 1971 alerte quant au renouvellement du comité. A nouveau, en 1972, le manque d’eau est évoqué.
1974 : grande première avec 3 choix de séjours : 2 de 25 jours, un de 50 jours.
Les difficultés pour trouver du personnel ont conduit, en 1975, à l’engagement d’une directrice, arrivant avec tout son personnel, encadrement et cuisine.
1977 Amélioration de la cuisine : Installation d’un « Piano », une bouilloire et une sauteuse.
A la journée des parents de 1978, nouveauté, la cuisine propose des repas peu onéreux.
Les voitures des commerçants devenant moins nombreuses, dès 1979, des parents se proposent pour monter les enfants.
1980, c’est la commémoration du 75éme anniversaire de la colonie à la salle communale de Plainpalais. Notre colonie a été invitée au centre sportif de l’UBS, à la Gradelle. La location de films pour le samedi soir, chère, de qualité médiocre et d’un choix restreint conduisent à louer TV et magnétoscope.
Les permanences d’inscriptions sont supprimées en1981 au profit du courrier et téléphone.
1982 est marqué par la participation de la colonie à l’inauguration du buste de Charlie Chaplin à Vevey.
1984 se termine avec un déficit important, le comité décide l’augmentation de Fr. 2.-/ colon/ jour. La séance annuelle de cinéma printanière se poursuit, à « Le Manhattan ».
L’installation d’une piscine, en 1985, par la Ville de Genève est une aubaine pour les colons.
Pour la première fois en 1986, la colonie accepte, un groupe d’adolescents, au mois d’août, pour augmenter les effectifs. Le comité décide de l‘achat d’une véritable chambre froide, la location d’une camionnette mise à disposition de la direction pour les besoins du séjour.
1988 : Des bulletins d’inscriptions avec un coupon réponse comportant un concours avec de nombreux prix. La Protection Civile met à disposition un bus, puis durant plusieurs années.
La direction de l’enseignement primaire autorise la distribution de nos prospectus dans les écoles du quartier.
En 1989, nouvelle invitation au centre sportif de l’UBS. Le comité décide d’équiper deux autres dortoirs de lits neufs
L’achat en 1990 de dix vélos VTT offre aux colons une autre activité. Un père de colon est venu avec une montgolfière ; tous les colons ont pu faire un petit vol au-dessus de la colonie.
Les vacances scolaires d’été, dès 1991, ont été raccourcies, notre séjour complet passe à 43 jours, les demi-séjours seront de 22 jours. Pour le premier août, la commune de Bassins a invité la colonie à participer à la célébration de la fête nationale dans un chalet à la Bassine.
En 1992, la ville de Genève offre et installe un terrain multisports aux Plattets.
Le seul fait marquant pour 1993 est le mot froid ; un thermomètre bloqué à 10 degrés.
1995, nous fêtons notre 90ᵉ”° anniversaire en organisant l’assemblée de la Fédération des Colonies de vacances de Genève, les 25 ans de collaboration (dont 24 à la direction) de Marie-Jo Villaret et Denis, les 40 ans de la boulangerie Badel de Bassins.
La charge de travail pour la journée des parents est importante, l’accueil des nouveaux colons dans de mauvaises conditions, nous décidons alors de scinder les séjours
Les services de sécurité imposent d’installer des détecteurs d’incendie, la Ville de Genève se met en conformité avant le début du séjour 2000.
En 2002, la direction change de main, Wilfried Villaret prend le relais, Marie-Jo garde la responsabilité du personnel au sein du comité. Le passage de témoin se fait dans la continuité, les équipes d’encadrement portent le projet avec toujours autant d’enthousiasme. Elodie Villaret/Verguet, Arnaud Verguet, Guilaine Coupas, compagne de Wilfried participent à l’aventure.
Et puis, 2005 avec son 100ème anniversaire. Journée inoubliable, anciens colons, monos, le soleil, les retrouvailles.
2005, la Charte de qualité dans les organismes de vacances est créée avec des règles de base à respecter. L’attribution des subventions est liée à l’engagement de chaque organisme dans la démarche qualité. Notre colonie s’est engagée, participe aux travaux du groupement, a déjà eu plusieurs visites de certification. La dernière certification date de 2023 avec avis favorable. Cette recherche d’amélioration de la qualité s’accompagne cependant d’un changement important dans la conduite du projet (formation des encadrants, effectifs, suivi…), dans une dimension administrative importante pour une association de bénévoles.
En 2006, Arnaud et Elodie prennent la direction du séjour d’août, Wilfried conduisant le séjour de juillet. Francis Jeannet, précurseur, a déjà engagé la colonie dans l’informatisation, il se lance dans la création de notre premier site internet.
Depuis, les années s’enchainent, semblables mais aussi tellement particulières. Parmi les évolutions, on peut citer le camp d’ados organisé en juillet et août, l’accompagnement des colons par leur famille directement à la colonie, la fin des séjours le vendredi soir pour répondre aux modifications des dates des vacances.
En 2018 nous rénovons notre site afin de donner de la lisibilité aux informations et de réaliser les inscriptions directement sur le site. Les inscriptions par courrier sont abandonnées.
Chaque année, des améliorations sont apportées pour l’équipement hôtelier, matériel pour la cuisine, literie et activités. L’activité vélo, VTT et trottinette est intense que ce soit au sein de la colonie ou pour aller dans des camps extérieurs. L’utilisation des cabanes Rochefort, Cunay, dans la vallée de Joux, Yverdon permet aux colons de vivre quelques jours en petit groupe dans un cadre un peu différent des Plattets. Et traditionnellement, le 1er août, son feu d’artifice à Bassins, les saucisses offertes par la municipalité.
Il faudra garder dans nos mémoires, 2020 et son Covid, quelle aventure !
Dès le printemps, des interrogations, pourra-t ’on ouvrir la colonie cet été ?
Ce seront des heures et des heures à préparer des protocoles, pour les activités, les repas, la douche, le linge…
Enfin, les consignes tombent, possibilité d’ouvrir avec un effectif maximum de 40 colons. On se remet au travail pour scinder la colo en deux, tout y passe, tout est réparti en deux camps soit au niveau des locaux, soit de l’organisation en elle-même.
Ce fut grandiose : achat de caisses individuelles pour le linge, gourdes, distributeurs de désinfectant, masques donnés par l’armée, caisses de matériel indépendantes, chambre Covid et de la Rubalise pour scinder les espaces. Petits d’un côté, grands de l’autre. Désinfection à tout moment, encore et encore. Résultat, aucune gastro, aucun malade et pas un Covid. Les derniers jours, l’alerte est levée, les contraintes moindres. Lorsque nous arrivons à la colonie, un colon demande « maintenant, on peut se mélanger ? », les enfants avaient passé le séjour sans croiser leur frère ou sœur. Il fallait la vouloir cette colo.
Une expérience qui a permis toutefois d’inventer d’autres pratiques, de constater que l’hygiène à tout moment limite les contaminations.
Et depuis, la colo poursuit sa route, inlassablement, joyeuse, enthousiaste à l’arrivée de chaque séjour.
Le comité s’est renouvelé avec de la jeunesse, la plupart anciens colons, comme les moniteurs d’ailleurs.
Les présidents de la colonie
MM Vignier, Fessler et Riondel, membre des Intérêts de Plainpalais et fondateurs de la colonie en 1905.
En 1906, M Vignier président (1906-1907) et 5 autres personnes forment le premier comité
En 1908, M. Mégard président (1908-1918)
En 1918, Ie Dr Louys est nommé président (1918-1928).
M. Arnaudeau entre au comité en 1939, en 1942 devient président (1942-1955).
Louis Notaris entre au comité en 1944, président (1956-1969).
En 1966, M. Paul Nottaris entre au comité, président en 1970, vice-président en 1976 et membre adjoint (1984-1990).
Francis Jeannet entre comme archiviste en 1972, président en 1975 et trésorier en 1985.
M. Alain Desponds rejoint le comité, en 1972, vice-président dès 1978 et président dès 1985.
Mme Marie-Jo Villaret, monitrice (1974) directrice entre au comité comme responsable du personnel en 2004, présidente depuis 2017.
Ils ont été et sont les compagnons de la colonie :
R. Philipin, Robert Hafner, Ernest Lambercy, Edgar Haymoz, Frank Avondet, Claude Elia, Pierre Dubouchet, René Jeannet, Reynold Schmid, Adrien Favre, Richard Junod, Robert Requédaz, Roger Martini, Marcel Masmejan, Jean Simonin, Albert Burri, Fernand Widmer, Philippe Jeannet, Liliane Damond, Charles Aerni, Bluette Santonocito, Pierre Curty, Alice Nottaris, Philippe Jeanne, Germaine Burri, Albert Sembach, Guy Strohheker, Béatrice Desponds, Réjane Strohheker, Gérald Dupertuis, Janine Jeannet, Bernard Tomaselli, Denis Hirsig, Nathalie Schmitt, Françoise Hirsig, Didier Schmitt, Christine et Marc Julien, Chloé Morisod, Denis Villaret, Delphine Jost, Anaelle et Baptiste Myon, Alvina Rest, Maleva Christin, David Caillet, Elodie Raymond, Olivia Bionda, Félix Bouchet
Lucien Genevay, Mme Genevay, Gérald Bichet, gardiens successifs de la colonie
Elodie et Arnaud Verguet, Wilfried Villaret, fidèles au poste de direction depuis tant d’années.
Un soutien toujours présent
La Ville de Genève (dès 1933). La commune de Bassins avec ses familles fidèles depuis si longtemps à nos côtés Badel, Dunand, Tréboux. La fondation Meyer. M. Roger Beer, Président de la fondation Paul Poletti.